Transport durable

De tous les modes de transport, le transport par canalisations est le moins coûteux pour notre société.

Les canalisations contribuent à désengorger le réseau routier. Le transport de produits par canalisations décongestionne fortement les routes en diminuant le nombre de camions sur celles-ci. Si les produits qui sont actuellement transportés par une canalisation entre Rotterdam et Anvers étaient transportés par la route, cela entraînerait un va-et-vient continu de 1056 camions-citernes.

Le transport par canalisations est bien plus sûr que les autres modes de transport. Le nombre d'accidents dus à des canalisations est peu élevé, ce qui contraste fortement avec le nombre d'accidents de la circulation.

Un autre avantage majeur est l'utilisation efficace de l'espace : les canalisations sont pour ainsi dire invisibles et ne polluent donc pas visuellement le paysage. Une fois les canalisations posées, l'infrastructure occupe un minimum d'espace et seules les balises trahissent leur présence souterraine. Canalisations et activités agricoles normales peuvent donc cohabiter en harmonie sur les mêmes parcelles.

Contrairement au transport par voie terrestre, aérienne ou ferroviaire, les canalisations n'engendrent pas de nuisances sonores et ne polluent pas. Il est vrai que la pose de canalisations peut être bruyante, mais ce désagrément n'est que temporaire. Et même si le transport de gaz libère - de manière contrôlée - un certain nombre de substances comme le méthane et des dioxydes de carbone, ces quantités sont moindres que celles des gaz d'échappement émis dans la circulation.

Les canalisations offrent d'excellents résultats en matière d'économie d'énergie. Le transport par canalisations est peu énergivore. De plus, avec les canalisations, pas de voyages retour ou de kilomètres à vide, alors que les camions ou les navires ne peuvent pas toujours utiliser pleinement leur capacité.

Transporter l'équivalent de la quantité d'énergie transportée par une seule canalisation de gaz naturel - à savoir 2,3 GJ par jour - encombrerait nos routes de 1.465 camions-citernes de mazout ou nos voies ferrées de 69 trains contenant du charbon.